dimanche 19 décembre 2010

Les dix stratégies de manipulation de masses

Le linguiste nord-américain Noam Chomsky a élaboré une liste des « Dix Stratégies de Manipulation » à travers les média. Nous la reproduisons ici. Elle détaille l'éventail, depuis la stratégie de la distraction, en passant par la stratégie de la dégradation jusqu'à maintenir le public dans l'ignorance et la médiocrité. 

PRESSENZA Boston, 21/09/10

1/ La stratégie de la distraction. Elément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions. Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics. 

3/ La stratégie de la dégradation. Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

4/ La stratégie du différé. Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge. La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? «Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celle d’une personne de 12 ans». Extrait de «Armes silencieuses pour guerres tranquilles» 

6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion. Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…

7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise. Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles » 

8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité. Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte… 

9/ Remplacer la révolte par la culpabilité. Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution!…

10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes. Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes. 

lundi 14 juin 2010

Sport pour tous et assistanat

Quand cesserons-nous de traiter les problèmes à l’envers en mettant des plâtres sur des jambes de bois.
En France on en a fait une spécialité en masquant systématiquement les problèmes essentiels, ceux liés à notre approche de la société.
Les parents incompétents rejettent systématiquement leurs responsabilités sur la collectivité.
Au commencement il conviendrait de mieux gérer le nombre d’enfants que l’on souhaite avoir, « le planning familial » ça existe…
Même si de nombreux parents « responsables » décident en fonction de leurs revenus et du train de vie qu’ils souhaitent avoir, beaucoup font des gosses en comptant sur les aides de la communauté, comme dans les pays sous-développés.
Cela vaut tant sur le plan financier que sur le plan de l’éducation.
Les remèdes dérapent de plus en plus en ayant toujours recours aux mêmes tranches sociales, à ceux qui sont prétendument « privilégiés ».

On parle souvent d’enfants « défavorisés », tout en omettant d’évoquer pourquoi ils sont « défavorisés ».
Le plus souvent leurs situations sont liées à l’incompétence, la fainéantise, l’égoïsme, le manque de réalisme ou le manque d’éducation des parents eux-mêmes.
Il faut arrêter de faire du misérabilisme qui ne fait qu’encourager ces états de faits en les entérinant et donc en les perdurant sempiternellement.
Il conviendrait donc avant tout d’éduquer les parents…

Mais l’urgence, bien entendu, est de secourir ces enfants « défavorisés », notamment en leur offrant un accès aux activités sportives dont on ne peut nier les valeurs éducatives (quand elles ne dérapent pas exclusivement autour du fric…).

Une association sportive est constituée d’adhérents, qui paient une cotisation pour exercer une activité qu’ils se sont choisie.
Sa cotisation est sensée avoir été établie équitablement pour couvrir les frais de fonctionnement de la discipline choisie.
Qu’on nous chante pas que tout un chacun vient s’inscrire dans une association sportive multisports en ayant à l’esprit qu’il fait en même temps une démarche humanitaire ou citoyenne !
Du reste, on se garde bien de lui faire savoir qu’une partie de sa cotisation servira en fait à équiper des inconnus exerçant peut-être une autre discipline, parce qu’ils auront été considérés (par quelle instance ?) qu’ils faisaient partie des « nécessiteux ».

Le principe de faire bénéficier le plus grand nombre du fait de faibles cotisations est en revanche un principe louable.
Faire payer plein pot une partie des adhérents pour en faire bénéficier d’autres qui seraient moins bien nantis (y compris exerçant d’autres activités) est davantage discutable, même si le principe mis en avant, celui de la fraternité-égalité est séduisant.
Car sur quelle base les réductions de tarifs sont-elles établies : sur l’impôt ? sur les revenus ? pourquoi le « train de vie » n’est il jamais pris en compte ?
En outre, les activités n’ont pas toutes le même prix de revient : les équipements sont très variable, les installations sportives plus ou moins coûteuses, les frais liés aux compétitions sont très diverses.

Comme dans tous les domaines, il y a des familles raisonnables qui savent gérer en fonction de leurs budgets et les autres qui commencent par dépenser selon leurs envies et ensuite réclament à la société ou aux communautés pour faire les soudures de fin de mois.

On ne peut être que choqué de constater que bien des familles « secourues par la communauté » sont équipées des derniers matériels informatiques, du dernier modèle de TV en vogue, que chaque enfant dispose de son abonnement de portable, que le véhicule de la famille n’est pas forcément un modèle économique, etc.…pour n’évoquer que le plus apparent.
Alors arrêtons les blablas politiques hypocrites qui ne trompent que les gogos.
Ce type de discours n’a pour but que de recueillir des voies en prévision des prochaines élections.

La véritable solidarité devrait être une meilleure échelle des salaires, comme dans certains pays nordiques.
Cela réduirait les dépendances, développerait la « consommation » et tout le monde en serait plus heureux, y compris nos véritables « politiques ».

Mais les assoiffés de pouvoirs (dont nombre de politicards sont affublés) se verraient privés d’un partie de leur ego, c’est pourquoi les inégalités continueront encore pendant longtemps et que les sociétés auront toujours leurs éternels « assistés » et de l’autre côté leurs "éternelles vaches à lait".

vendredi 22 janvier 2010

Prédations...


La réussite ou l’indifférence attirent souvent l’antipathie de minables jaloux ou de personnages mal dans leur tête et mal dans leur peau, voir ambitieux à moindre coût.
Certains (es) cumulent tous ces jolis profils.

On constate qu'il n’y a pas de limites à la perversité lorsqu’on découvre les stratégies employées par certains, avec la volonté quasi non dissimulée de nuire.

Après les menaces effectuées par l’intermédiaire de messageries électroniques et courriers, les divers détournements malveillants, les menaces et les tentatives de pressions par l’intermédiaire d’élus, il apparaît aujourd’hui que certains fonctionnaires "responsables" pourraient subir eux aussi l’influence de ces mêmes stratèges aux fins de nuire à notre "activité sportive".

Nous avons toujours été droit dans nos botes et c’est sans doute ce qui dérange le plus ceux qui ne savent pas fonctionner autrement que par les réseaux d’influences, les chantages et les délations plutôt qu’en démontrant leurs réelles compétences ou capacités créatrices.

On sait tous que certains personnages troubles à l’aise dans les milieux glauques font des pieds et des mains pour se lier "aux politiques" afin d’en tirer profits et pouvoirs personnels. L’aïkido est à l’opposé de toutes ces magouilles et seul compte pour nous l’honnête chemin que nous nous sommes fixé, visible au travers nos actions et notre discipline.

On constate une fois de plus qu’il existe 3 catégories de citoyens : ceux qui construisent dans l’intérêt de la société (dont font aussi partie les bénévoles), ceux qui consomment, et la troisième qui ne crée rien, ne produit rien, ne propose rien, constituée de prédateurs qui profitent de tous les systèmes et de toutes les opportunités mais qui en même temps critiquent et s’ingénient à démolir afin de justifier à leurs yeux leur minable et stérile existence.

Ce n’est pas en tentant de diminuer les autres que l’on se trouve grandi…

Bien faire, suivre son chemin et laisser dire…mais jusqu’à quel point devons-nous subir des attaques débiles et répétées en nous taisant sans répliquer ? Cinq années d’attaques sournoises , sporadiques mais constantes, ça fait déjà beaucoup...
Ce n’est pas parce que nous ne sommes jamais entrés dans les « jeux » conflictuels que nous avons été aveugles.
Nous n’avons pas davantage été dépourvus de possibilités de ripostes mais notre philosophie - d’aïkidokas aussi - et notre approche de la relation humaine, ne se situent pas sur le terrain des conflits et encore moins au niveau des égouts.

Le vide n’était-il pas la meilleure réponse ou non-réponse

Le courage ne faisant pas partie des vertus de nos prédateurs, leurs manipulations se font - évidemment - le plus souvent dans l’ombre, lors de rencontres non fortuites et en mettant à profit réunions, cocktails, réseaux dits « sociaux » qui peuvent facilement être pris par les gogos et les naïfs, pour des réseaux d’amis …
Leurs carnets d’adresses et de numéros de téléphones - constitués essentiellement de gens détenteurs d’un pouvoir - sont de véritables bottins et constituent leur principal outil pour tirer les ficelles.

Les tentatives de nuisances sont allées dans toutes les directions, l’imagination perverse et l’acharnement ne connaissant apparemment aucune limite

Nous faisons savoir ici notre indignation car on se croirait revenus au temps des cabales : l’une des dernières trouvailles de ceux qui veulent notre extinction est de tenter de nous asphyxier - notamment en multipliant les obstacles à la promotion de notre club - que nous faisons habituellement tant dans les boites aux lettres que sur divers terrains et supports.

Encore une fois, c’est mal nous connaître car loin de nous laisser museler dans le silence, nous utiliserons chaque fois que possible tous les moyens - y compris les outils internet - pour faire connaître notre activité et notre dojo et dévoiler les coulisses de ceux qui voudraient nous faire mettre un genoux à terre.

Sept fois à terre huit fois debout (proverbe japonais…)

L'aïkido est présent sur la commune depuis plus d'une trentaine d'années, dont les 14 dernières avec le même professeur dans l'équipe d'animation, ce qui est un gage d'engagement et de fidélité.
Parallèlement notre petite ville a vu ces 10 dernières années se multiplier les activités de sport de combat et arts martiaux.

L’aïkido n’étant pas un sport de compétitions, il n’a aucun sponsor et de ce fait ne figure dans aucun média courant : TV, radio, journaux.
C’est pourquoi il est nécessaire pour les clubs d’aïkido comme le notre, d’utiliser affiches, tracts et publications locales, ce que toute personne évoluant dans l’univers de notre discipline n’ignore pas.

Il faut savoir aussi que les hasards dévoilent souvent ce qui se veut être le mieux caché et sans même avoir effectué aucune démarche dans ce sens.

Nous informons ici que le dossier à charge de nos intriguants est épais, bien documenté et qu’une procédure juridique n’est pas à exclure.

Nous souhaitons qu’à l’avenir leurs « réseaux bienveillants » servent au moins à les tempérer.
Ultime conseil et que le message passe bien : qu’on nous laisse tranquilles et qu’on nous laisse pratiquer notre discipline dans la sérénité que visiblement, « on » nous envie.

Boomerang : "il se dit d'un acte qui se retourne contre son auteur : il en va de telles paroles comme des gestes irréparables".


dimanche 17 janvier 2010

Pouvoirs

On peut se soumettre volontairement à un détenteur de pouvoirs si celui-ci est compétent et que les pouvoirs sont judicieux et bien utilisés.
L’ennui c’est que c’est rarement le cas et que les pouvoirs deviennent souvent tyranniques et à l’encontre de nos libertés.
La liberté étant proportionnelle à la longueur de la corde, la difficulté est d'identifier les perles rares les plus aptes à accorder de longues cordes.
En pratique on confie un doigt et c'est le bras qui y passe quand ce n'est pas le corps entier et l'âme.
Les systèmes démocratiques sont seulement moins pires...
Mais que sont devenues les belles théories alliagistes dont on n'a jamais vu la queue d'un ?!
Dans les années 70/80 les "Ateliers" étaient pourtant florissants un peu partout ?
Des utopies en faite.

dimanche 3 janvier 2010

Constats

Les gens sont de plus en plus lâches et perdent tout sens de l'honneur.
Même ceux qui pratiquent un sport d'équipe ont parfois du mal à dissimuler leurs tentations de tricheries, celles qu'ils côtoient au quotidien dans nos sociétés corrompues.
Les règles qui faisaient la fierté de nos civilisations sont toutes en voie de disparition.
Ce sont tout particulièrement nos politiques (qui pour la plupart mettent leurs propres intérêts en avant dans leurs démarches) ainsi que les notions de profits financiers qui sont introduites partout et en tous domaines, qui pourrissent les citoyens et l'âme humaine.
Rien d'étonnant qu'on rencontre de plus en plus de gens idéalistes qui pêtent les plombs en devenant extrémistes : ils ne font que les imiter et eux, agissent d'une façon non sournoise mais "naïve".
Ce n'est évidemment pas la solution mais soyons convaincus que seul l'homme en tant qu'individu pourra réaliser les changements.