dimanche 20 novembre 2011

Le monde à l'envers ou : la charrue avant les boeufs

En ayant des relations non protégées certains jeunes s'exposent à la procréation "involontaire".
Pourtant, à notre époque ce risque ne peut être que conscient compte-tenu des informations que tout jeune reçoit en abondance.
Le problème c'est que les parents (soit disant involontaires) font porter la charge de leur rejeton par la société en déniant toute responsabilité.
Malgré qu'il existe aujourd'hui de nombreux moyens de contraception à prix modique certains politiques ont le toupet de vouloir légaliser le remboursement de la pilule contraceptive.
Cela équivaut à déresponsabiliser toute une frange de jeunes tout en faisant supporter, une fois de plus, une nouvelle charge financière à la communauté.
De même, on lit et on entend à longueur de journée que les parents isolés sont davantage défavorisés. Mais personne n'a imposé cette situation à ces parents. Pour la plupart ils ont eu, comme tout le monde, des choix à faire dans le courant de leurs vies : rapports sexuels protégés ou non, vie commune ou non, etc.
Il faut arrêter de reporter sur la société les responsabilités que doit assumer tout individu.
Avant de concevoir la vie, ne doit-on pas commencer par faire en sorte de le faire dans des conditions adéquates ? envisager une relation durable afin de donner un père et une mère à l'enfant (on n'est pas des animaux), avoir des ressources suffisantes et ne pas compter sur les diverses allocations, etc.
Il est irresponsable de baiser et de laisser le soin à la société de s'occuper de tout le reste : financement et prise en charge de l'éducation, alimentation, habillement, etc.