dimanche 25 octobre 2009

Mondialisation et clônages


Mondialisation, uniformisation, unions monétaires…tous ces termes effacent aussi les spécificités des peuples et de leurs traditions.

L’Amérique du nord s’est aperçue que c’est l’avidité de leurs financiers qui a généré la crise mondiale actuelle.Une partie s’interroge sur les remèdes qui pourraient dans le futur, changer la funeste mécanique.

Les jeunes japonais ont pour la plupart tourné le dos à leurs traditions et les valeurs qui ont fait la grandeur de leur peuple.

Partout dans le monde, la tendance est à l’abandon des traditions familiales, notamment le respect des générations précédentes. Certaines traditions qui faisaient que parents et grands-parents vivaient avantageusement sous un toit familial unique sont en voie de disparition au profit d’un mode de vie dit moderne, sans enfant ou avec 1 seul enfant, niveau de vie « l’y obligeant »…

Même les modes vestimentaires sont devenues planétaires et ridicules, tant les looks obtenus sont en décalage total avec le respect des origines toutes plus ou moins reniées.

Certains commencent à se rendre compte de tous ces phénomènes néfastes qui ne sont nullement inéluctables.Certains pays aussi tentent une réflexion inverse pour un meilleur équilibre entre le progrès humain et les contraintes économiques.

En France il semble qu’on n’ait pas atteint suffisamment le fond pour s’interroger sérieusement. Au contraire, on s’enfonce de plus en plus en suivant le chemin de ceux que l’on critique, comme si la situation des français n’était pas encore assez douloureuse.

Pire : en adoptant une partie de certains aspects des modes de vie étrangers ou systèmes sociaux, on copie généralement ce qu’il y a de plus mauvais chez eux.

Certains pays tentent de copier ce que la France a de mieux, tel son système de protection de santé alors que nous mêmes on tend vers une privatisation de tout le système (parts croissantes des mutuelles, choix restreints des établissements d’hospitalisation, remboursements des médicaments constamment à la baisse, systèmes de retraites allant vers des systèmes d’assurances privées, etc.)

Nous sommes bien loin des idées novatrices qui ont fait la grandeur de la France dans tous les domaines…

Suicides en entreprises

On a entendu récemment le patron d'un grand groupe décrire comme "une mode" le suicide de plusieurs de ses employés.

Comment peut-on s'exprimer ainsi face à la détresse, quelqu'en soit d'ailleurs l'origine ! Comment peut-on confier autant de responsabilités à ce dirigeant alors qu'il témoigne de si peu de valeur humaine ! Dès lors rien d'étonnant que les moyens utilisés pour optimiser les performances de son entreprise soient en total décalage avec les êtres humains qui la composent.

Je ne vois aucune différence entre le voyou qui tue pour se voir refuser une cigarette et ce personnage pour qui une vie ne compte pas plus qu'un outil cassé passé à pertes et profits. 

Les battages médiatiques faits autour des suicides dans les grands groupes sont symptomatiques de ce que peuvent véhiculer les médias au fil du temps.

Je suis convaincu que le phénomène suicide lié aux pressions psychologiques dans les entreprises n’est pas récent.
J’ai connu la même chose dans le grand groupe bancaire international dans lequel je travaillais, dès lors que nous avons été sous la coupe d’une gestion anglo saxone, où les seuls buts sont les profits financiers.
Dans cet établissement il y a eu aussi des suicides et la presse n’en a jamais parlé.
J’ai également connu il y a une vingtaine d’année déjà, des phénomènes similaires dans une entreprise dès lors que les actionnaires étaient devenus majoritairement américains : courses aux scores, bonnets d’âne pour les moins performants ; dépressions et séjours en cliniques psychiatriques en ont immédiatement découlé.

Ce qui est nouveau, c’est l’inadaptation psychologique des employés et ouvriers ayant appartenu à des entreprises qui jusqu’alors avaient eu soit des positions de monopole (France Telecom) ou de domination de marché ou réputation d’assurer une sûreté de l’emploi, transmise parfois par plusieurs générations.

Leurs patrons sont responsable aussi d'avoir véhiculé cette notion d'immuabilité pendant des dizaines d'années (nous sommes les meilleurs, on ne craint pas la concurrence, etc...)

Quoiqu’il en soit le grand tort est d’incriminer les systèmes ou une enseigne abstraite car derrière il y a toujours des hommes et ceux-là sont responsables.
On a que trop connu la lâcheté d’hommes s’abritant derrière une autorité sous prétexte que celle-ci a été acquise légitimement.
Personne ne peut avoir tous pouvoirs sur quiconque.
Les asservissements modernes veulent contraindre et nous font oublier toute dignité humaine en nous faisant croire que c’est « le système » qui l’impose.
Tant qu’on ne se sent pas concerné on est tout content de faire partie du « système » en fermant les yeux sur les ignominies qui touchent le voisin.
Jusqu’au jour où c’est à votre tour d’être touché et que vous regrettez de n’avoir pas fait les bons choix avant.
Il est du devoir de chaque individu de ne pas accepter qu’une minorité profite de tout, au détriment du plus grand nombre.
C’est au travers de cette prise de conscience individuelle puis collective qu’on réussira à vaincre les assoiffés de pouvoirs et d’argent, ces notions n’ayant jamais grandi l’âme humaine.

dimanche 16 août 2009

Gentillesse




Aujourd'hui dans l'esprit de beaucoup de gens, gentillesse est égal à faiblesse et donc cible.
Dommage pour eux, car un aïkidoka ne tend pas la joue et encore moins la 2e...

samedi 25 juillet 2009

Rester jeune


au revoir...

Quand on approche "l'âge de la retraite" et qu’on est chez soit un truc à ne pas faire si vous ne voulez pas qu’on vous pourrisse l’ambiance : ne branchez surtout pas votre télé dans la journée ! Car voici les sujets de pubs que vous verrez :
- monte escalier électrique
- plan obsèques

- problèmes d’érection

- assurance vie
- siège baignoire pour impotent
- comment masquer les cheveux blancs
- tu as mal où aujourd'hui ? aux genoux ? au dos ?
Bref un tas de sujets sympa qui vous rappellent que si vous êtes chez vous en journée, c’est peut-être qu’il vous reste peu de jours devant vous…pas mal pour sabrer le moral.
A j’oubliais aussi : les solutions pour les « petits ventres », sujet douloureux pour les femmes qui n'ont plus 18 ans...

dimanche 7 juin 2009

Faux amis et Electrons libres


On peut apprécier quelqu’un pour certaines de ses facultés, sa personnalité ou ses "qualités".

On peut être apprécié pour des raisons similaires.
Mais s’il n’y a pas pour autant de points communs ou d'affinités réciproques on ne sera jamais amis, et à fortiori il n’y aura jamais de morceaux de vie communs surtout si on vit dans des univers différents.
Imaginer autre chose c’est perdre son temps et forcément aboutir à des déceptions.

L'électron libre aime butiner un peu partout, sans jamais se fixer.
Son prétendu statut lui permet de manger à tous les râteliers et lui fournit un alibi pour s'allier avec ce qu'il y a de mieux du moment, ce n'est donc pas quelqu'un de fiable.
Contrairement à l'apparence qu'il veut donner c'est un solitaire dans l'âme.

L’électron libre est en quête permanente, il ne vit pas ici et maintenant, mais ici et en même temps déjà ailleurs.
« Fuir le bonheur avant qu’il ne se sauve », pourrait parfois être sa devise.
Mais celle-ci n’est pas forcément partagée par ceux qu’il croise.

L’électron libre est donc un éternel insatisfait mais il se dit qu'après tout la "liberté" a aussi son prix.
Mais au fait, la Liberté est-ce vraiment cela ?
Car alors qu’on peut choisir de ne pas être entièrement libre (choix de la longueur de la corde), l’électron libre ne le peut pas.

Do
Chacun doit choisir sa voie


vendredi 17 avril 2009

Le socialisme "à la suèdoise" est-il définitivement perdu ?


Depuis 1981 en France on tire la classe moyenne vers le bas.

Au lieu de hisser les plus pauvres vers la classe moyenne, on a abaissé le niveau de la classe moyenne vers celle des plus démunis.
Ce n’est pas pour cela que la classe des riches a été sollicitée pour augmenter les niveaux des 2 autres classes bien au contraire : les riches le sont de plus en plus et les fossés se creusent.
La solution ? une échelle des richesses moins étendue.
Cela vaut aussi et tout particulièrement au niveau des rémunérations du travail, l’échelle des salaires étant devenue beaucoup trop étendue, grotesque et injustifiée : toutes les tâches ont leur valeur et que ce soit du manœuvre au PDG, les différences entre les capacités ne sont pas telles qu’elles justifient de telles différences de salaires, il s’agit souvent au départ de situations liées aux hasards de la vie, de milieux, mais aussi souvent de choix de parcours ou de styles de vies.
Toute la chaîne des travailleurs est méritante et chacun est utile et nécessaire pour le fonctionnement de l’ensemble.
Il suffirait que les hommes acceptent de partager davantage pour rendre le monde plus juste mais aussi et surtout plus heureux et moins soucieux du lendemain.
Les riches ne sont pas forcément « Heureux » mais si les pauvres l’étaient plus, ça ne serait pas un morceau de bonheur prélevé sur les riches !

N’y a-t-il plus de « Tage Erlander » dans le monde ?

mercredi 15 avril 2009

Les "Nouveaux maîtres du monde" et les autres...


Certains s'offusquent (à tort ou à raison) du gavage des oies.
Et nous, les humains ?
Existe-t-il plus grande dictature que vouloir nous faire ingurgiter certaines substances de force ?
C’est pourtant ce qui se passe, notamment avec les OGM et pour une partie des populations fragilisées par la vie moderne …les psychotropes et autres merdes.
Les dictateurs ne sont plus seulement à la tête d’états mais à la tête d’entreprises qui veulent dominer le monde par avidité de l’argent.

Si Freud avait été le détenteur des brevets de Coca-Cola, il y a de fortes chances pour qu'il n'ait jamais cherché à goûter Pepsi-Cola. (Thomas Szasz)


Dans la mesure où l'idéologie qui menace aujourd'hui les libertés individuelles n'est pas religieuse mais médicale, l'individu doit être protégé non des prêtres, mais des médecins. (Thomas Szasz)

Si quelqu'un parle à Dieu, il prie; si Dieu parle à quelqu'un, c'est un schizophrène. (Thomas Szasz)

«Un gouvernement, de par sa nature, a intérêt à élargir son champ d’action, restreignant par là même la liberté des individus.» (Thomas Szasz)

«Un professeur devrait avoir toute autorité et peu de pouvoir.» (Thomas Szasz)

Ce sont les professeurs qui ont mis le désordre dans le monde.(Tchouang-Tseu)

Les meilleurs professeurs sont ceux qui savent se transformer en ponts, et qui invitent leurs élèves à les franchir. (Nikos Kazantzakis)

Ce sont les élèves les moins doués qui forcent les professeurs à mieux enseigner. (Malcolm Forbes)

Les professeurs sont irremplaçables : ils vous apprennent à apprendre.(Julien Green)

Le temps est un grand professeur mais malheureusement il tue ses élèves. (Hector Berlioz)

Un professeur devrait avoir toute autorité et peu de pouvoir. (Thomas Szasz)

La valeur d'un professeur se mesure à la personnalité de ses élèves.(René Leriche)

Beaucoup de gens ont du talent, mais seul le travail permet de faire carrière.(Alice Parizeau)

C'est le lot des intellectuels et des artistes d'être inquiets.(Alice Parizeau)

La prière du professeur de ZEP : "Donne-moi aujourd'hui le courage d'y aller. Pardonne à ceux qui vont m'offenser comme je pardonnerai au ministère qui m'a laissée tomber."(Anne Roumanoff)

La politique n'est pas une science exacte comme se l'imaginent beaucoup de professeurs, mais un art. (Otto von Bismarck)

Ce professeur-là n'inculquait pas un savoir, il offrait ce qu'il savait.(Daniel Pennac)

Les professeurs ouvrent les portes mais vous devez entrer vous-même.(Proverbe chinois)

mardi 17 février 2009

Le Pouvoir


J’ai beaucoup aimé tout cela…
« La démocratie c’est aussi couper les têtes qui dépassent ».
Et pourtant la démocratie est le régime qui conjure la force.
Tout pouvoir est-il basé sur une usurpation ?

Peut-on distinguer tyrannie de pouvoir juste ?

Après tout il n’y a pas de tyran sans esclave…(Le discours de la servitude volontaire – La Boetie). C’est l’opinion qui fait le tyran et l’opinion est dans le conformisme.
Heureusement tout pouvoir implique potentiellement une résistance.

Le pouvoir peut être la meilleure comme la pire des choses.

Quelle est la légitimité de l’Autorité ?

Un mauvais pouvoir au niveau d’un gouvernement c’est : l’avarice, la vaine gloire, la superbe, la cruauté, la triche, la misère, la discorde, la guerre, la servitude mais aussi l’imposition de valeurs.
A l’opposé c’est la Liberté.
L’autorité est censée pouvoir se faire reconnaître sans exercer de contrainte.
L’autorité du savoir = autorité rationnelle.

Le pouvoir disciplinaire ne s’exerce pas par la loi mais par la norme (par exemple un prof d’aïkido ou la norme s’appelle l’étiquette)

Il n’est d’autorité véritable que celle qui donne le respect