lundi 14 juin 2010

Sport pour tous et assistanat

Quand cesserons-nous de traiter les problèmes à l’envers en mettant des plâtres sur des jambes de bois.
En France on en a fait une spécialité en masquant systématiquement les problèmes essentiels, ceux liés à notre approche de la société.
Les parents incompétents rejettent systématiquement leurs responsabilités sur la collectivité.
Au commencement il conviendrait de mieux gérer le nombre d’enfants que l’on souhaite avoir, « le planning familial » ça existe…
Même si de nombreux parents « responsables » décident en fonction de leurs revenus et du train de vie qu’ils souhaitent avoir, beaucoup font des gosses en comptant sur les aides de la communauté, comme dans les pays sous-développés.
Cela vaut tant sur le plan financier que sur le plan de l’éducation.
Les remèdes dérapent de plus en plus en ayant toujours recours aux mêmes tranches sociales, à ceux qui sont prétendument « privilégiés ».

On parle souvent d’enfants « défavorisés », tout en omettant d’évoquer pourquoi ils sont « défavorisés ».
Le plus souvent leurs situations sont liées à l’incompétence, la fainéantise, l’égoïsme, le manque de réalisme ou le manque d’éducation des parents eux-mêmes.
Il faut arrêter de faire du misérabilisme qui ne fait qu’encourager ces états de faits en les entérinant et donc en les perdurant sempiternellement.
Il conviendrait donc avant tout d’éduquer les parents…

Mais l’urgence, bien entendu, est de secourir ces enfants « défavorisés », notamment en leur offrant un accès aux activités sportives dont on ne peut nier les valeurs éducatives (quand elles ne dérapent pas exclusivement autour du fric…).

Une association sportive est constituée d’adhérents, qui paient une cotisation pour exercer une activité qu’ils se sont choisie.
Sa cotisation est sensée avoir été établie équitablement pour couvrir les frais de fonctionnement de la discipline choisie.
Qu’on nous chante pas que tout un chacun vient s’inscrire dans une association sportive multisports en ayant à l’esprit qu’il fait en même temps une démarche humanitaire ou citoyenne !
Du reste, on se garde bien de lui faire savoir qu’une partie de sa cotisation servira en fait à équiper des inconnus exerçant peut-être une autre discipline, parce qu’ils auront été considérés (par quelle instance ?) qu’ils faisaient partie des « nécessiteux ».

Le principe de faire bénéficier le plus grand nombre du fait de faibles cotisations est en revanche un principe louable.
Faire payer plein pot une partie des adhérents pour en faire bénéficier d’autres qui seraient moins bien nantis (y compris exerçant d’autres activités) est davantage discutable, même si le principe mis en avant, celui de la fraternité-égalité est séduisant.
Car sur quelle base les réductions de tarifs sont-elles établies : sur l’impôt ? sur les revenus ? pourquoi le « train de vie » n’est il jamais pris en compte ?
En outre, les activités n’ont pas toutes le même prix de revient : les équipements sont très variable, les installations sportives plus ou moins coûteuses, les frais liés aux compétitions sont très diverses.

Comme dans tous les domaines, il y a des familles raisonnables qui savent gérer en fonction de leurs budgets et les autres qui commencent par dépenser selon leurs envies et ensuite réclament à la société ou aux communautés pour faire les soudures de fin de mois.

On ne peut être que choqué de constater que bien des familles « secourues par la communauté » sont équipées des derniers matériels informatiques, du dernier modèle de TV en vogue, que chaque enfant dispose de son abonnement de portable, que le véhicule de la famille n’est pas forcément un modèle économique, etc.…pour n’évoquer que le plus apparent.
Alors arrêtons les blablas politiques hypocrites qui ne trompent que les gogos.
Ce type de discours n’a pour but que de recueillir des voies en prévision des prochaines élections.

La véritable solidarité devrait être une meilleure échelle des salaires, comme dans certains pays nordiques.
Cela réduirait les dépendances, développerait la « consommation » et tout le monde en serait plus heureux, y compris nos véritables « politiques ».

Mais les assoiffés de pouvoirs (dont nombre de politicards sont affublés) se verraient privés d’un partie de leur ego, c’est pourquoi les inégalités continueront encore pendant longtemps et que les sociétés auront toujours leurs éternels « assistés » et de l’autre côté leurs "éternelles vaches à lait".