Dans un système pyramidal, les trahisons des sous-fifres envers ses subordonnés sont celles du maître lui-même.
Non seulement elles sont couvertes par le maître mais elles sont le fruit de sa politique et de ses propres choix.
Une structure pyramidale qu’on nomme parfois « traditionnelle » par ses aspects moyenâgeux est à l’opposé d’un fonctionnement démocratique ou participatif : toutes les décisions et ses conséquences qu’elles s’avèrent bonnes ou mauvaises ont pour origine « le maître » situé en haut de la pyramide.Lorsque cette responsabilité n’est pas reconnue par le maître-gourou c’est le reflet d’une lâcheté, très fréquente dans ces systèmes pyramidaux propices aux dictatures ou aux tendances autoritaires.
Qu’ils se nomment Nicolas ou Alain ou machin-bidule, ces styles de personnages ont tendance à se multiplier dans nos sociétés actuelles et l’on doit redoubler de vigilance pour ne pas être un jour trahi par un excès de confiance.
Nos libertés n’ont pas de prix et on les doit aux générations qui nous ont précédés ; à nous d’en faire bon usage et de tout faire pour les conserver.
